Archive pour la catégorie 'Islamophobie'

Islamophobie: des musulmanes mères d’éléves interdites de sorties scolaires

Mardi 4 juillet 2006
Samedi 04 Juin 2005

Une trentaine de femmes mulsumanes, portant un foulard ont manifesté vendredi dans la cour d’une école primaire d’Echirolles (Isère) pour protester contre l’interdiction pour les mères musulmanes de participer aux sorties scolaires, a-t-on appris auprès du directeur de l’école.

Le directeur de cette école accueillant 310 élèves, Bernard Freydier, a expliqué à l’AFP que ces femmes, en tant que mères d’élèves, avaient parfaitement le droit de porter le voile lors de leur contacts avec l’école, mais que la situation était différente lorsqu’elles devenaient intervenantes. “Lorsqu’elles encadrent un groupe, elles deviennent intervenantes pour l’Education nationale, elles bénéficient d’une protection légale en cas d’accident et elles sont tenues à un devoir de neutralité. On leur fait signer un engagement à respecter les règles de fonctionnement de l’éducation nationale, donc la laïcité”, a indiqué le directeur. Au contraire, l’inspecteur d’académie de l’Isère, Jacques Aubry, a déclaré à l’AFP que le texte sur la laïcité s’appliquait aux seules personnes payées par l’éducation nationale. “On demande seulement aux bénévoles d’avoir une tenue correcte et de respecter en parole leur devoir de neutralité, ce qui signifie que ces femmes ont le droit de venir avec leur voile”, a-t-il expliqué.

Le directeur de l’école reste opposé à l’avis de l’inspecteur d’académie, en s’appuyant sur une circulaire expliquant que les directeurs d’école “avaient le devoir de s’assurer des qualités morales et laïques des intervenants”.

http://www.saphirnet.info/breves_5796.html?PHPSESSID=834af8586f76af0c4ae608a979c05873

Le Mrap dénonce les propos islamophobe de M. de Villiers et saisit la Halde

Mardi 4 juillet 2006
Mardi 19 Juillet 2005

Le Mrap a annoncé lundi qu’il saisissait la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) après les “propos infâmants, dangereux et irresponsables” tenus sur les musulmans par Philippe de Villiers, président du MPF.

 Le président du Mouvement pour la France avait déclaré samedi sur TF1: “nous savons que la troisième guerre mondiale est déclarée (…) nous ne pouvons pas continuer à assister impuissants à l’islamisation progressive de la société française”. M. de Villiers avait préconisé une “garde nationale” pour “rétablir les frontières”, “investir les quartiers islamistes” et “contrôler les mosquées” et ajouté, selon un communiqué du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples: “moi, je crois que l’islam est le terreau de l’islamisme et l’islamisme le terreau du terrorisme, donc on ferait mieux de faire attention”.

Pour le Mrap, “ces propos indignes constituent un véritable appel à la haine, à la provocation et au racisme” et “sont marqués du sceau de l’irresponsabilité morale, politique et éthique”. “Philippe de Villiers s’autorise à franchir la ligne de l’inacceptable en jetant l’anathème sur tous les musulmans rendus à ses yeux coupables et comptables des horreurs commises par des fanatiques”, estime l’organisation. Le Mrap dénonce “une vénéneuse surenchère politique aux dégâts incommensurables, l’une visant à instrumentaliser l’immigration non choisie, l’autre visant aux amalgames entre islam, intégrisme et terrorisme”.

http://www.saphirnet.info/breves_6118.html?PHPSESSID=4bcbe529da8083c6933f9cada59464b0

Quand la DST profane le Coran

Mardi 4 juillet 2006
Mercredi 20 Juillet 2005

Après quatre jours de garde à vue, Madame Bach est sortie libre. C’est le mardi 21 juin 2005 à 6H, que cette habitante de Montpellier La Paillade (34), mère de trois enfants est menottée avec son époux et en présence de leurs enfants. Des hommes et des femmes en cagoule et en armes, agissant pour le compte du contre espionnage français (DST), les ont emmenés. Dans une lettre rendue publique la semaine dernière dont SaphirNet a vérifié l’authenticité, Madame Bach dénonce les conditions de son interrogatoire.

 

 

« Marocaine, je bois, je fume et je t’emmerde »  

 

 

 

Une musulmane dans une salle face à ses interrogateurs. On l’oblige à retirer son Hijab. On lui défait sa chemise pour dévoiler le haut de ses seins en l’encourageant de quelques compliments ironiques sur ce décolleté et la beauté de ce corps qu’elle cache sous son voile. Elle essuie des railleries sur le Coran auquel elle se réfère. Objectif : déstabiliser le sujet. La scène ne se passe pas à Guantanamo. Elle se passe en France, à Montpellier. La femme est Madame Bach, épouse de Hamid Bach, présumé terroriste et soupçonné de préparer des attentats contre des objectifs situés en Italie.

Agé de 35 ans, Hamid Bach est mis en examen et écroué le lundi 27 juin dans le cadre de l’enquête sur « filière irakienne ». Actuellement à la prison de Fleury Mérogis (91), il est poursuivi pour « détention de substances explosives en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. »  

 

 

 

Durant sa garde à vue, Madame Bach est interrogée par l’agent « Khadija ». Un prénom qui lui évoque celui de la « mère des croyants », épouse du Prophète de l’islam et première femme devenue musulmane. « Khadija » opère en présence de ses collègues de la DST. Dans une lettre touchante détaillée qu’elle diffuse par l’intermédiaire de ses proches et auprès du Conseil régional du culte musulman du Languedoc Roussillon, Madame Bach écrit : « L’interrogatoire commence par le pourquoi du port du voile qui, de plus, est de couleur noire ; les motivations de ce choix et de leur réciter des versets coraniques s’y rapportant. A ma réponse naïve à toutes ces questions, Khadija Ragragui, la femme de Loi m’a répondu : « moi je suis Marocaine, je bois, je fume et je t’emmerde. » Entre temps, quand j’essayais de dissimuler mes cheveux sous ma tunique, cette même personne me les ressortait en me faisant l’éloge de ma « beauté ». L’interrogatoire se poursuit toujours en me posant des questions d’un air intéressé sur des sourates ainsi que sur des versets du Coran. « Qu’est-ce que ton Allah dit sur la sourate des femmes ? » Une fois ma réponse émise, « mon amie Khadija » me suggéra de m’asseoir sur le Coran et de me servir des versets pour essuyer mes déjections. Evidemment les termes utilisés par cette personne sont autrement plus vulgaires que je n’ose même pas les rapporter ici. »  

 

 

 

Deux exemplaires du Coran déchirés

 

 

Peu satisfait de ce harcèlement moral, l’interrogatoire se fera plus physique comme l’écrit madame Bach : « les tapes sur la tête, les gifles accompagnées d’insultes du style : « ânesse, saleté, ***, manipulatrice, intégriste, terroriste… » Toute cette scène s’est déroulée sous les encouragements et les applaudissements de ses collègues du sexe fort. Certains se permettaient des : vas-y Khadidja, tu vas y arriver.  Toutes ces humiliations ont été subies dans des conditions inhumaines :  

 

-         Station debout pendant tout l’interrogatoire (seul repos accordé : une à deux heures de sommeil (allongée) par nuit.  

 

-         Deux à trois gobelets d’eau par jour.  

 

-         Refus de me remettre mon foulard pour accomplir mes prières quotidiennes.  

 

J’aurai beaucoup d’autres exemples à fournir, mais cela prendrait trop de temps, car le calvaire a duré 96 heures. »  

 

 

 

Madame Bach a finalement été relâchée, aucun chef d’inculpation n’ayant été retenu contre elle. Elle a retrouvé ses enfants et a pu regagner son domicile passé au peigne fin par les enquêteurs. Au milieu de ses meubles renversés, des ses tableaux éventrés et de son papier peint arraché, elle a eu la surprise de découvrir ses deux exemplaires du Coran déchirés. Quant à ses bijoux et son porte-monnaie, ils se sont volatilisés. Madame Bach a pris un avocat et a décidé de porter plainte pour le traitement subi pendant ces quatre jours.

http://www.saphirnet.info/article_1742.html

 

Bordeaux, l’islamophobie a de la jambe

Mardi 4 juillet 2006
Samedi 14 Janvier 2006

un agent municipal porte plainte

Omar Djellil a fini par craquer. Employé à la mairie de la ville de Bordeaux depuis le mois juillet 2005, son contrat allait jusqu’à la fin de l’année. Mais c’est au mois d’octobre 2005 que ce musulman de 35 ans a présenté sa démission. Il n’en pouvait plus d’être la cible de l’islamophobie de certains de ses collègues.


Des cartes porno pour l’Aïd el-Fitr


Le 5 décembre dernier, Hugues Martin, député-maire de Bordeaux, répond en chat à des internautes. Il est interpellé sur le cas Omar Djellil.  « Il y a 4 000 agents à la ville de Bordeaux, de toutes appartenances philosophiques ou religieuses, répond Monsieur le maire. Il y a notamment et depuis bien longtemps de très nombreux collaborateurs de confession musulmane. Jamais, je dis bien, jamais, il n’y a eu ce type de débordements. J’ai immédiatement fait diligenter une enquête administrative et renouvelé les instructions pour que de tels agissements, s’ils sont avérés, soient lourdement sanctionnés. »

Pour Omar, il ne fait de doute que ces agissements sont avérés. C’est bien à lui que certains collègues refusaient de serrer la main. C’est bien sur son bureau qu’on a déposé des tranches de porc, cette viande dont il ne veut pas manger. Omar n’a pas de doute sur la haine que certains de ses collègues expriment envers sa religion. Comment douterait-il encore, après avoir reçu, à la fin du ramadan, une enveloppe de « Bon ramadan » contenant des photos pornographiques mettant en scène des femmes en Hijab? Et lorsque, après quatre mois de calvaire, il se résigne et démissionne, c’est une lettre anonyme qui lui est adressée à son domicile: « Pour une mairie propre bye bye! » Elle est signée « Des collègues heureux ».

Si Omar a tenu quatre mois, c’est qu’il ne manque pas de ressources. Malgré les vexations, il garde la tête froide et tente de donner du sens à l’inexpliquable: « quand, dans un service de trente personnes, il n’y a aucun Noir ni Maghrébin, qu’est-ce qui se passe face à la différence ? On ne sait pas la gérer.»


Quitter la France


Aujourd’hui Oumar Djellil envisage de quitter la France où il est né. Il compte tenter sa chance ailleurs. Aux Etats-unis ou peut-être en Grande-Bretagne. « La terre de Dieu est vaste ». Oumar rêve de pays où il peut être musulman sans souffrir d’une atmosphère d’islamophobie. Car l’oppression commence lorsque l’on se sent à portée d’une oppression.
Hugues Martin a raison d’évoquer les quatre mille agents de sa mairie pour souligner la diversité de ses agents. Il a aussi raison de signaler avec insistance la nouveauté de ce type de débordement. Ce qui montre que l’islamophobie a bien le vent en poupe. Car depuis la loi antifoulard, l’onde islamophobe qui parcourt la France, ne cesse d’élever son niveau d’énergie. D’amplitude variable et de fréquence instable, l’onde islamophobe se fait de plus en plus visible.

Le cas Oumar est un cas parmi d’autres. Il est rendu public parce qu’Oumar est un militant associatif qui accepte de parler à la presse sans se cacher. De grands journaux comme l’Expresse, Libération ont bien traité le sujet. Mais nous savons que de nombreux autres cas du même genre, voire pire, sont noyés dans le silence des larmes. Dépités et en colère, des citoyens de France sont régulièrement blessés au plus profond de leur être par un mal social que d’aucun refuse de nommer et que nous qualifions volontiers d’islamophobie.

Prendre son passeport et partir ailleurs. C’est la décision qu’ont pris des adolescentes exlues de l’école pour cause de Hijab. Le placier de Bordeaux envisage de rejoindre le lot d’enfants de France forcés à l’exil pour avoir choisi l’islam comme religion. Partir loin de cette mère qui les traîte de batards spirituels et les renvoie vers un père hypothétique avec lequel elle s’est compromise dans l’aventure coloniale. Avant de faire ses bagages, Omar a décidé de se battre. Il a porté plainte.

Jeudi 12 Janvier 2006


Ali Berthet

http://www.saphirnews.com/Bordeaux,-l-islamophobie-a-de-la-jambe_a1995.html?PHPSESSID=ec66f6c294dd2964e389019e07d89a4e

publié par Ali Berthet dans: Discriminations et racisme

deux lieux de culte musulmans vandalisés dans la Loire

Mardi 4 juillet 2006
Mercredi 15 Février 2006

Deux lieux de culte musulmans ont été la cible d’actes de vandalisme ces derniers jours à Roanne et à Saint-Etienne, dans la Loire, a-t-on appris mercredi de source judiciaire et auprès de représentants des musulmans.

Mardi, vers 2h du matin, un engin incendiaire a été enflammé devant l’entrée d’une salle de prière musulmane, d’un quartier sud de Saint-Etienne. Le feu ne s’est pas propagé à l’intérieur, mais les fumées ont provoqué des dégâts dans le hall d’entrée.

Au cours de la nuit de vendredi à samedi derniers, des dégradations et des inscriptions à caractère raciste ont été commises sur le bâtiment de la future mosquée Al Nour, à Roanne.

Dans un communiqué, le président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes, Azzedine Gaci, condamne ces “actes islamophobes” et exprime son inquiétude devant la “multiplication des actes criminels contre les lieux de culte dans le département de la Loire”.

Des enquêtes judiciaires ont été ouvertes, indique le parquet de Saint-Etienne, rapportant par ailleurs qu’une inscription injurieuse de grande taille a été découverte mercredi sur la façade d’une église stéphanoise de la Fraternité Saint-Pierre.

http://www.saphirnews.com/Islamophobie-deux-lieux-de-culte-musulmans-vandalises-dans-la-Loire_a2275.html?PHPSESSID=1ddbdb1c1099538bd0da06b67712290a

Attaques racistes : « Nabaoui au four »

Mardi 4 juillet 2006
Vendredi 05 Mai 2006

Ce mardi 2 mai au matin, Mme Nabaoui s’est rendue à son lieu de travail dans la ville de Strasbourg. C’est dans le hall d’entrée de l’immeuble qui abrite son cabinet médical, que Mme le Dr Nabaoui a découvert les inscriptions racistes et islamophobes, s’attaquant directement à sa famille. On pouvait ainsi lire : « Nabaoui au four », « sale arabe », le tout orné de croix gammées. Son mari Abdelhaq Nabaoui est le président sortant du CRCM d’Alsace. Enseignant, il est actuellement président de la région Grand Est de l’Union des organisations islamiques de France et vient d’être nommé aumônier national hospitalier par le Conseil français du culte musulman (CFCM). Ce n’est pas un hasard.


C’est la troisième fois que la famille Nabaoui est victime de vandalisme islamophobe. La première a eu lieu en 2004, lors de la profanation de tombes musulmanes au cimetière de la Meinau à Strasbourg, où on pouvait lire à côté des tombes saccagées « Nabaoui à mort » ; Puis, la même année, lors des profanations de 50 tombes musulmanes du cimetière militaire du quartier Cronenbourg à Strasbourg, à laquelle M. Chirac avait vivement réagi, qualifiant ceci d’ « actes scandaleux » ; Mme Nabaoui avait reçu les mêmes attaques sur son lieu de travail. Et ce mardi pour la troisième fois, les Nabaoui sont victimes d’actes racistes.

M. Nabaoui a porté plainte auprès du préfet de Strasbourg et compte en aviser le cabinet du ministre de l’Intérieur, ainsi que le président de la République. « Lorsqu’on s’attaque à votre famille c’est très difficile, surtout que les attaques sont nominatives. C’est le prix à payer pour porter des responsabilités, on se doit de participer à l’évolution de nos frères et sÅ“urs dans cette société » explique Abdelhaq Nabaoui. « Cependant, je ne pense pas que ce soit simplement des attaques personnelles, c’est toute la communauté musulmane qui est touchée et attaquée par ces actes racistes » conclut-il.

Une Noire et un enfant tués par un extrémiste en pleine rue à Anvers

Mardi 4 juillet 2006
Samedi 13 Mai 2006

Un double meurtre au mobile raciste a été commis jeudi 11 mai, en plein centre d’Anvers, en Belgique. Un jeune homme de 18 ans, Hans Van Themsche, a tué avec une arme de 9 mm qu’il avait acquise le matin même une Malienne de 24 ans, Oulemata Niangadou, et la petite fille de 2 ans dont elle avait la garde, en tant que jeune fille au pair. Mlle Niangadou était enceinte. Avant cela, le meurtrier avait tenté de tuer une femme turque de 46 ans portant un foulard. Il l’a grièvement blessée.
Hans Van Temsche, qui paraissait vouloir poursuivre son chemin et faire feu sur d’autres personnes, a été repéré et blessé au ventre par un policier en civil, qui dit lui avoir intimé, à trois reprises, l’ordre de s’arrêter.

Les témoins de la scène ont tous décrit le jeune homme comme calme, sûr de lui, dénué de toute émotion. Il s’était rasé les tempes, portait un long manteau noir et arborait divers signes d’appartenance à l’extrême droite, dont des croix celtiques et l’autocollant d’un groupe ultranationaliste flamand.

Selon le parquet, divers documents ont été saisis dans la chambre de l’assassin, étudiant dans un institut agricole de Roulers, en Flandre occidentale, prouvant qu’il aurait planifié une véritable tuerie. Dans un texte, il exprimait son souhait d’en “finir avec l’impunité et le manque d’ordre dans la société”. Il avait quitté l’internat le matin même, sans avertir personne. Luc Deprez, directeur de l’établissement, décrit son étudiant comme un jeune homme jovial et sans problèmes.

Le meurtrier est le neveu de Frieda Van Temsche, une députée du parti xénophobe et ultranationaliste Vlaams Belang. Son père est également un militant de cette formation, qui draine 30 % des voix à Anvers. Son grand-père a combattu avec les troupes flamandes ralliées aux nazis pendant la seconde guerre mondiale. “Rien n’a jamais indiqué qu’il haïssait les étrangers”, a expliqué Mme Van Temsche, qui concède toutefois que sa famille est “flamande et nationaliste”.

INTERVENTION DU PREMIER MINISTRE

La Belgique est d’autant plus sous le choc qu’elle a connu d’autres faits de racisme violents au cours des derniers jours. Un Marocain a été retrouvé noyé à Anvers le week-end dernier, après une altercation dans une discothèque. A Bruges, un Français d’une cinquantaine d’années, d’origine africaine, a été attaqué par des skinheads d’extrême droite dimanche 7 mai. Il est toujours dans le coma.

LA suite ici: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-771042@51-770868,0.html

Courcouronnes: tags racistes sur les murs de la mosquée

Mardi 4 juillet 2006
Lundi 03 Juillet 2006

Des croix gammées, des cibles, ainsi que des inscriptions proclamant “Heil Hitler” ou “l’Islam à mort” ont été peintes dans la nuit de samedi à dimanche sur le mur de la mosquée de Courcouronnes (Essonne), a-t-on appris dimanche de source policière.

La plupart de ces tags ont été nettoyés dans les heures qui ont suivi, notamment sur le mur extérieur de la mosquée. Mais certains comme “Islam, à mort”, “Islam dehors”, “Les skinheads vous combattront toujours” ou “White Power”, dessinés à la peinture noire, étaient encore visibles dimanche en fin de matinée sur un mur, dans le prolongement de celui de la mosquée.

Restaient également plusieurs croix gammées, des cibles, ainsi que des inscriptions comme “Waffen SS” ou “France blanche”.

Le responsable de la mosquée, Ammari Abderrahmane, qui a ouvert le bâtiment à 03H30, a raconté avoir “vu une personne en train de taguer la porte d’entrée”. Mais “le temps de comprendre ce qu’il se passait, l’homme était parti”, a-t-il expliqué, se disant “indigné”.

“Ce sont des minables, ils ne méritent pas d’être dans un pays comme la France”, a-t-il ajouté, à propos des auteurs de ces inscriptions.

La police, aussitôt prévenue, s’est rendue immédiatement sur les lieux, a-t-il encore précisé.

“C’est un acte choquant en soi”, a déclaré de son côté Stéphane Beaudet, le maire UMP de Courcouronnes, pour qui cela semble être un “acte isolé”.

L’enquête a été confiée à la sûreté urbaine d’Evry (Essonne).