La pendaison de Saddam Hussein

Saddam est mort depuis plus d’une semaine; que s’est-il passé depuis? Rien de spécial sauf les déclarations successives des différents gouvernements qui étaient totalement contre l’exécution ou sur la manière dont celle-ci a été réalisé. C’est ainsi que le successeur probable de Tony Blair, Gordon Brown a condamné l’exécution de l’ancien dictateur qu’il juge “déplorable” et “totalement inacceptable”.

Le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki défend l’exécution de Saddam Hussein et menace tous les pays qui émettent des critiques à cet égard à revoir leurs relations avec ces derniers. Selon lui, cette affaire est interne et ne concerne personne excepté le gouvernement irakien.

Voilà donc la réalité dramatique à savoir celle d’enfreindre une fois de plus les droits de l’homme qui sont universels et inaliénables. La vie de l’homme prise en elle-même est inviolable pour l’Etat contre les particuliers. L’Etat a pour mission de protéger la vie et d’aider à tirer le meilleur parti possible. Quels que soient les crimes commis par la personne en question, nul ne peut sous aucun prétexte prendre la vie d’un homme. L’Etat doit évidemment sanctionner et punir sévèrement ceux qui ont perpétré de tels actes; mais c’est tout. Son rôle s’arrêt ici.

Puisque l’on parle des Droits de l’homme, ils doivent être appliqués partout dans le monde et pas uniquement dans une partie du globe et pour une certaine population. Malheureusement, l’on voit que l’on est très loin de la théorie et que lorsqu’il est question de certains pays, des exceptions sont admis.

C’est justement ce que condamne fortement IHRO qui ne peut admettre qu’une telle peine puisse être exécutée. Loin de défendre ce dictateur qui a massacré plus d’un million d’innocents, IHRO souhaite qu’à l’avenir, les pays “démocratiques” ou ceux qui se qui se considèrent comme tels, ne réagissent pas une fois que l’acte soit commis mais fassent tout leur possible pour empêcher qu’une telle atrocité se reproduise.

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