L’IHRD regrette le jugement

IHRD regrette la décision rendue par Le tribunal correctionnel de Paris à propos des caricatures de Mahomet.

 

La liberté d’expression, tout comme la liberté de croire en dieu ou à toute autre chose constitue l’un des fondements, l’un des piliers de la démocratie. Ainsi, il est primordial dans une démocratie que l’on puisse critiquer librement toute pensée, idéologie et religion. Cependant, une limite existe sinon comme toute liberté extrême, celle-ci pencherait plutôt pour la dérive et entraînerait des conséquences néfastes pour les parties concernées.

C’est justement le caractère raciste de trois dessins publiés dans le journal satirique qui ont motivé l’action en justice de la Grande mosquée de Paris (GMP) et l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Ceci dans le but de protéger les musulmans d’abus insultants. L’on on peut aisément comprendre que ces caricatures peuvent blesser étant donné la représentation quelle suppose.

Charlie hebdo ou n’importe quel autre journal est évidemment en droit de caricaturer. L’accusation ne porte que sur les dessins intellectuellement vilains, ceux-là qui sont contraires à l’éthique républicaine parce qu’ils colportent des amalgames dangereux sur un groupe de citoyens en raison de leur religion.

Ce n’est donc pas au nom du Prophète que le Cheikh Dalil Boubakeur porte cette affaire devant les juges, mais au nom des valeurs de la République qui réfutent toute incitation discriminatoire sur la base de l’appartenance religieuse.

L’IHRD se veut donc être respectueuse envers tous, aussi bien du point de vue de leur liberté de pensée, croyance ou autre, dans la mesure où celle-ci ne comporte pas d’éléments potentiellements racistes qui puissent porter préjudice à un groupe quel que soit son appartenance.
 

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