I H R O
L’Observatoire International des Droits de l’Homme (IHRO) suit avec inquiétude les discussions sur la langue turc au sein du Parlement Kosovar. D’après les informations fournies par nos représentants au Kosovo, pays géré depuis 1999 par la MINUK, ces discussions mettent en cause les Droits obtenus précédemment.
Les parties sont autour de la table ces jours-ci pour discuter du statut définitif du pays. Malheureusement, les pourparlers se concentrent autour des revendications Serbes et Albanaises. Comme ce fût le cas auparavant, les différentes entités du pays autre que serbes et albanaises sont mises de côtés délibérément. Alors qu’au Kosovo, il y a un nombre non négligeable de Turcs, de Bosniaques, de Roms et autres peuples qui par rapport à leurs droits se sentent totalement sans protection. Pour un Kosovo du futur en bonne santé, il est essentiel de tenir compte de ces minorités. Les représentants et dirigeants du pays doivent être sensibles aux minorités du Kosovo.
 Il est venu le temps de réagir face aux discriminations dont sont victimes les minorités alors que le pays n’est que dans sa phase de construction.
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Le Kosovo n’appartient pas uniquement aux Albanais et aux Serbes mais à tous les Kosovars.
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En outre, c’est le pays des Turcs, des Bosniaques, des Roms, etc.Â
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L’IHRO invite d’urgence les Organisations Internationales, le Conseil de l’Europe, l’OSCE, les Instances de l’Union Européenne et des Nations Unies à réagir. Nous appelons par ailleurs toutes les Organisations Internationales des Droits de l’Homme à faire leur travail sur ce sujet.
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Nous planifions d’envoyer un comité au Kosovo pour discuter avec les responsables. Par ailleurs, il est prévu de rencontrer les différentes organisations internationales des Droits de l’Homme ainsi que les Médias. Pour le moment, nous avons écris au 1er Ministre du Kosovo et au Président
de l’Assemblée en leur exprimant notre confiance dans la résolution rapide de cette situation.
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International Human Rights Observatory (IHRO)
Strasbourg, 9 Août 2006
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